Réussir ma vie grâce à mes croyances

SEMER

Mon père et ma mère sèment un tas de graines en moi, ils font ainsi mon éducation. Il est d’ailleurs de leur responsabilité de m’accompagner pour que je devienne un adulte stable, fort et heureux. Ils alimentent donc mes semences en eau et en soleil, afin qu’elles poussent. La difficulté pour mes parents est qu’ils se trompent parfois sur le potentiel détenu dans la graine. Il leur arrive de penser semer et entretenir une rose, alors qu’elle se révèle être une mauvaise herbe.

À l’âge adulte, mon paysage est connu. Il peut notamment s’agir d’une prairie fleurie, d’un bosquet de plantes nuisibles ou d’une forêt riche et variée.

Comme j’ai grandi dans le même environnement, je n’envisage pas les divers horizons du possible. À chaque fois que j’ouvrirai les yeux, je verrai toujours le même tableau. Mes oreilles entendront des sons similaires. Ainsi se dessine ma représentation du monde. Or, ma réalité, n’est pas LA réalité.

Le piège est que j’ai tant l’habitude de cet écosystème que je considère être cette végétation. Je la prends pour mon identité. Alors, je pense être destiné à vivre dans le même décor et que ma vie est déterminée par ce paysage. C’était vrai dans mon enfance, mais devenu adulte, je détiens un pouvoir extraordinaire : celui d’être devenu le jardinier. J’ai la capacité de choisir et d’agir sur mon paysage. Ce jardin est ma vie, le résultat de mes pensées et de mes actions.

Si je perçois une mauvaise herbe, je peux soit l’arroser, soit l’arracher.

Idem, lorsque je vois une belle fleur, je peux l’entretenir ou la détruire.

DÉCIDER

Mon paysage évoluera en fonction de ma décision. Ainsi, je peux soit faire de ma vie un échec ou admirer ma création, savourer mon bonheur, le fruit de mes efforts.

Autrement, j’entretiens mon malheur. Un quotidien envahi par mes pensées négatives, mes comportements destructeurs, générant des rapports dysfonctionnels et toxiques.

Adulte, j’ai la responsabilité de rendre ma vie harmonieuse, belle et heureuse.

Si je m’apitoie sur mon sort, que je me sens victime de ce qui m’arrive, je me comporte tel un enfant irresponsable.