Prendre la vie du bon côté #1

Cela ne signifie pas accepter machinalement tout ce qui surgit. En effet, si un comportement (i. e. la violence physique ou verbale) ou une situation (i. e. désagréable ou dangereuse) ne me convient pas, je ne le/la subis pas. Au contraire je fixe mes limites pour changer ce qui peut l’être.
De la sorte, je refuse que l’on m’impose : des idées (sur la politique, la religion, etc.), des choix (i. e. des choix de vie personnels ou professionnels, des choix de consommation, etc.), des actions (m’imposer quoi que ce soit qui me mette mal à l’aise, en danger ou me surcharge est un abus inacceptable). En effet, l’adulte que je suis est libre de ses faits et gestes (pour autant qu’ils respectent autrui).
Les éventuels désaccords sont donc tolérés et respectés. À l’inverse, les parents ont pour rôle de dialoguer jusqu’à s’accorder sur l’éducation de leurs enfants.

J’aborde une situation désagréable inévitable « de manière constructive » en préférant relativiser, en comprenant par exemple que « j’aurais oublié cet épisode déplaisant dans quelques mois ou années », ou en dédramatisant : « J’ai de la chance dans mon malheur, car ça aurait pu être pire », etc.

Alors qu’un pessimiste continue de ressasser chaque petit tracas du quotidien et râle sur tout ce qui ne va pas, ce qui est épuisant pour soi comme pour autrui, d’autant plus que cela ne sert absolument à rien ! En effet, croire que l’on fait avancer les choses en se plaignant est une illusion. Mes limites sont mieux respectées, lorsque je les affirme avec calme et fermeté, sans pour autant ronchonner. Par ailleurs, envisager les événements de façon sombre et fâcheuse, entretient la tendance néfaste à voir le « verre à moitié vide ».

POURQUOI VOIT-ON LE VERRE À MOITIÉ VIDE ?

La propension à voir le verre à moitié vide est un héritage biologique de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs, qui, dans leur environnement hostile, devaient être extrêmement méfiants pour survivre. Survivaient davantage ceux qui se méfiaient des baies, dont l’ingestion pouvait être fatale. Ce biais négatif du cerveau fait qu’aujourd’hui on repère, alimente et retient spontanément tout ce qui va mal. Or, ce qui par le passé assurait notre vie, est devenu non seulement inadapté, mais nous gâche désormais la vie. Voilà pourquoi, si je ne me discipline pas, je rumine et râle à longueur de journée ! C’est pour cette même raison, que les nouvelles médiatiques négatives ont plus de succès que les actualités positives. Le vice est que si je n’y prête pas attention, ces informations négatives renforceront mon biais de négativité.

Le problème est qu’en ressassant ce qui ne va pas, tout va mal : on stresse, on subit plutôt que l’on agit puisque notre cerveau est câblé ainsi. Nous voyons le mal partout, même lorsque nous sommes entourés de positif. Alors nous déprimons jusqu’à sombrer parfois dans la dépression.
Cette spirale infernale nous amène à être attirés par tout ce qui est malsain (l’alcool, le tabac, la drogue…). Il n’y a plus que cela qui semble soulager notre mal-être et notre souffrance intérieure.
Puis, la conséquence de ma négativité est de tomber (quelquefois gravement) malade, d’être malheureux/se dans mes relations et d’avoir transformé ma vie en fardeau.

La pensée négative est une chute en chaîne qui, tel l’effet domino, détruit tout sur son passage… Heureusement, il n’est jamais trop tard pour inverser la tendance. L’optimisme s’apprend, s’entretient et il permet de (re)prendre goût à la vie.

LES NOMBREUX BIENFAITS DE LA POSITIVITÉ

La positivité augmente le bien-être, le Bonheur et prolonge la vie.

Avoir un état d’esprit constructif permet de gagner du temps et de l’énergie, car plutôt que d’être bloqué(e) sur les problèmes, on recherche les solutions qui nous amènent à des résultats concluants. La positivité permet de faire sainement face aux difficultés et d’améliorer notre gestion du stress. Les chercheurs ont même découvert que l’optimisme réduisait l’anxiété, les angoisses et la déprime ; diminuait la dépression ; renforçait le système immunitaire ; améliorait le système cardiovasculaire et baissait les risques de décès causés par des crises cardiaques, etc.

Apprendre à voir les aspects positifs en toute chose ou situation, est plus facile à dire qu’à faire, mais « quand on veut, on peut » ! In fine, je fais basculer ma vie du côté positif !